Mon immersion au festival CIME à Evolène
Cet été, j’ai découvert le festival CIME, Célébrations Interculturelles de la Montagne à Evolène.
Depuis mon premier passage au val d’Herens, j’avais envie de revenir découvrir un peu plus cette ambiance nature et tradition que j’avais découverte. J’ai appris que le festival CIME se tient tous les deux ans à Evolène et transforme le village en capitale mondiale de la vie montagnarde où se rassemblent de nombreux pays autour d’échanges culturels et spectacles folkloriques.
J’ai eu la chance de participer en immersion à la dernière édition du festival qui s’est tenu du 10 au 15 Aout 2017. J’ai suivi les différents groupes d’artistes. Chaque groupe représente un pays mais aussi une chaîne de montagne. Cette année il y avait La Russie pour le mont Oural, l’Ouganda pour les monts Rwenzori, l’Inde pour le mont Gimar, l’Espagne pour le Monserrat, et la Pologne pour les Tatras.
Je n’avais jamais participé à un événement de ce type avant, et j’étais curieux de voir les spectacles et comment serait l’ambiance. La dernière fois que j’avais ressenti ce type de curiosité, c’était avant d’aller passer quelques jours en immersion au carnaval de Venise.
Pendant les journées du festival, les différents groupes se produisent dans les villages aux alentours d’Evolène. Même s’il m’était impossible de suivre tout le monde, j’en ai profité pour me glisser avec quelques uns d’entre eux et suivre les représentations. J’ai passé d’abord un peu de temps avec le groupe de la Russie à Hérémence. Leur groupe était composé de deux troupes qui mélangeaient les chants traditionnels Russes à la culture Tzigane.
Le deuxième groupe avec qui j’ai passé un peu de temps est celui de l’Ouganda à la Forclaz. J’ai trouvé particulièrement amusant de les voir se produire dans cet environnement montagnard Suisse. En plus ce jour là, la météo n’était pas particulièrement chaleureuse alors ils se sont fait un plaisir de réchauffer l’atmosphère.
Mention spéciale aussi à une discussion que j’ai eue avec leur cracheur de feu où il me racontait les différentes « saveurs » de combustibles pour cracher du feu :D
Un autre jour où la météo était plus chaleureuse, j’ai suivi le groupe de la Bolivie à Arolla. Je pense qu’on ne pouvait pas rêver plus beau cadre pour assister à une représentation en extérieur. Le contraste entre les costumes chaleureux des danseurs boliviens et la montagne en arrière plan m’a beaucoup plu en terme d’images :
En dehors de ces représentations pendant la journée les points forts du festivals étaient bien entendu les galas de danse en soirée où chaque pays présentait des mises en scène autour de la vie montagnarde.
Ce sont les parties que j’ai préféré évidemment en terme de photo mais aussi d’ambiance. Que ce soit sur scène ou dans le public l’énergie y était à chaque fois :
Mais le festival CIME, c’est plus que des spectacles de danse, c’est aussi un cadre d’échanges et de promotion des cultures montagnardes. Pendant la journée artisanale, les groupes des différents pays et les artisans évolènards proposent leurs produits sur leur stands :
C’est pendant cette journée que j’ai commencé à sentir cette ambiance de « petit village global » dans lequel des cultures de zones géographiques très différentes se retrouvent réunies autour de ce que chacune a à amener. Je pense que c’est à ce moment là que j’ai commencé à vraiment sentir l’esprit du festival CIME.
Cet sensation s’est poursuivie pendant la journée avec une parade dans les rues d’Evolène. C’est en y assistant, et que je prends conscience que ce rassemblement de cultures aussi disparates ne peut se faire que dans ce cadre. J’ai notamment cette image (voir ci dessous) d’une des danseuses Ougandaise avec un monsieur dans la rue. Ils n’auraient jamais pu se rencontrer ailleurs qu’au CIME.
Un autre évènement fort du festival est la cérémonie d’échange des cadeaux entre les pays participants. Chaque délégation a amené des cadeaux pour les autres et ce qui m’a marqué, c’est que cette cérémonie donne lieu à de nombreuses photos où les différents groupes se mélangent et on sent cette envie de garder des souvenirs de ce cadre unique.
Le 15 Aout marque le dernier jour du festival avec la grand cortège de la mi-été qui célèbre les différents aspects de la vie Evolènarde, de la vie artisanale à la famille, en passant par les pompiers.
Vient alors l’heure du gala de clôture où les groupes nous gratifient une dernière fois de leur danses et on prend déjà rendez-vous pour dans 2 ans.
Informations pratiques
Le festival a lieu tous les 2 ans. Prochaine édition en 2018. Consulter le site du festival.
Se rendre au festival : Depuis Paris, j’ai pris un TGV Lyria jusqu’à Genève. De Genève j’ai pris un train CFF jusqu’à Sion. De Sion on peut prendre un bus postale et être en 45 minutes à Evolène. Pour avoir tout le temps avec vous les horaires de trains CFF, vous pouvez télécharger l’application CFF sur l’app store.
Merci à l’organisation du CIME de m’avoir invité à participer à cet évènement, et de vous le raconter en toute liberté.
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